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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 11:47
Am stram gram, M.J. Arlidge (policier-thriller-roman noir)

Tuer ou être tué ?

Voilà le dilemme qui se pose aux duos enlevés et séquestrés par un tueur en série dans le roman noir d'Arlidge. Pour chaque duo, un seul sortira vivant, pour cela, il devra donc tuer l'autre.

Pour enquêter, une policière, Helen Grace. Un personnage auquel on s'attache très vite, un personnage dont la part d'ombre est omniprésente. En effet, Arlidge a su donner une réelle dimension à ses personnages, que ce soient les victimes, les enquêteurs ou les coupables, les rendant ainsi fragiles, réels et attachants.

L'histoire est sublimement bien ficelée. Même si le lecteur peut facilement anticiper les choses et deviner ce qui va arriver, l'écriture fluide et juste d'Arlidge nous entraîne jusqu'à la fin.

En prime, une remise en question de la société et de la justice qui suscite la réflexion.

Pour résumer, ce thriller a été un réel coup de coeur.

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 08:49
Bridjet Jones folle de lui, Helen Fielding

20 ans après, alors qu'on ne l'attendait plus vraiment, Bridget Jones revient ! Elle a vieilli, mûri, mais elle est toujours aussi désespérée, gauche en amour, maladroite et seule ! Enfin seule… c'est sans compter ses deux marmots hérités de sa relation avec le beau et rassurant Mark Darcy.

Bridget Jones a maintenant 50 ans et doit faire face aux nouvelles technologies et à leur impact sur les relations sociales. Novice sur tweeter, elle y fera une rencontre inattendue. Il s'appelle Roxter, a 29 ans et va bouleverser sa vie de mère célibataire.

On retrouve dans ce troisième opus l'humour que l'on connaissait à Helen Fielding, avec un soupçon de mélodrame dû au veuvage de Bridget.

L'histoire demeure fraîche, légère, divertissante. Dommage que la fin soit si attendue dès les premières pages.

Incipit :

"Jeudi 18 avril 2013

14h30 - Talitha vient d'appeler, avec cette voix pressante qu'elle a toujours, style ça-reste-entre-nous-mais-ce-que-je-t'annonce-c'est-du-lourd. "Ma chérie, je voulais juste te dire que je fête mes soixante le 24 mai. Je ne dis pas que ce sont mes soixante, bien évidemment. Je ne tiens pas à ce que ça se sache, et je n'invite pas tout le monde. Mais surtout, tu réserves la date."

Panique à bord. "Ca va être génial ! " ai-je dit avec un enthousiasme forcé.

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 14:42

images2"Du cul ! du cul ! du cul !" s'esclaffe une collègue lorsqu'elle m'entend dire que je lis 50 nuances de Grey de EL James. En effet, c'est aussi l'image que j'avais de ce livre avant d'en commencer, euh, finir la lecture. 

Alors oui, c'est un livre aux allures érotiques, les scènes sexuelles semblent sans réel intérêt au début mais il y a quand même une histoire qui s'y dissimule. Une histoire romantique, une histoire émouvante (oui, oui, j'ai pleuré), bref, une histoire pour midinettes.

 

L'histoire ? Ana Steel, étudiante, un peu gourde, rencontre Christian Grey, un jeune milliardaire magnifique et s'entiche de lui. Contre toute attente, il la courtise et en devient fou. Seulement voilà, ses pratiques sexuelles, quelque peu déroutantes et malsaines, vont créer un obstacle à cette union : Ana sera-t-elle à la hauteur de ses attentes et se pliera-t-elle à toutes ses volontés ?

Ce qui est captivant dans ce roman c'est toute la psychologie de Christian, l'évolution de ses sentiments, son passé douloureux qui nous est délivré par petites touches, ses tourments. On n'a qu'une envie, c'est qu'il devienne fou amoureux d'Ana !

Ce qui l'est un peu moins c'est le personnage d'Ana, elle ne cesse de pleurer, de se remettre en questions et les débats intérieurs entre sa "conscience" et sa "déesse intérieure" ne cessent d'allourdir le récit déjà peu fluide.

En résumé, une sorte de Journal de Bridget Jones avec le journal en moins et le sexe en plus.

 

Dernier point qui fait débat : le style ! Certes, c'est très mal écrit, utilisation du présent, phrases un peu lourdes et peu élégantes, 45 000 fois "je rougis", "je m'empourpre", des répétitions non justifiées, des contradictions entre certains chapitres... mais il est indéniable que cet auteur a un don pour captiver le lecteur et le tenir en haleine du début à la fin, on ne lâche plus ce livre dès la trentième page.

 

Deux tomes sont encore à paraître de cette trilogie Fifty Shades : 50 nuances plus sombres et 50 nuances plus claires.

 

Extrait :

"Allez, merde, quoi, embrasse-moi ! Tétanisée par ce désir si nouveau pour moi, je reste hypnotisée par la bouche de Christian Grey ; il me regarde, l'oeil mi-clos, la prunelle assombrie. Sa respiration s'est accélérée. La mienne s'est carrément arrêtée. Je suis dans tes bras. Embrasse-moi, je t'en supplie. Il ferme les yeux, inspire profondément et secoue légèrement la tête comme pour répondre à ma question muette. Quand il rouvre ses yeux, il a l'air résolu.

- Anastasia, vous devriez m'éviter. Je ne suis pas l'homme qu'il vous faut."

 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 19:54

images-copie-1.jpgLe quotidien des habitants de la petite ville de Pagford se voit bouleversé par la mort de Barry, conseiller paroissial, père de famille, ami apprécié et entraîneur sportif du lycée.

S'ensuit alors une phase de deuil, une course aux pouvoirs, des rencontres, des séparations, des conflits, des secrets dévoilés, des fantasmes, bref, tout ce qui fait le quotidien d'une quinzaine de personnes âgées de 16 à 60 ans.

 

Mon avis : 

Il est un peu difficile au départ de s'y retrouver parmi cette quinzaine de personnages qui n'apportent malheureusement pas tous un intérêt à l'histoire, cependant, certains demeurent attachants et semblent prendre vie au fur et à mesure des pages, ce qui m'avait déjà particulièrement plu et envoûtée dans la saga Harry Potter.

De plus, la fin est décevante, non par son aspect tragique mais plus par le sentiment d'inachevé qui s'empare du lecteur à la dernière page, comme si certaines histoires restaient en suspens et que l'auteur laissait le soin au lecteur de les terminer.

Par ailleurs, quelques longueurs nuisent à l'histoire, longueurs qui semblent avant tout relever de l'exercice de style, chose étonnante vu le succès de l'auteur...  Cependant il est indéniable que l'auteur cherche à s'écarter au maximum de la littérature jeunesse et à prouver qu'elle est capable d'écrire pour les adultes, idée que vient conforter une vulgarité gratuite et quelques scènes obscènes sans réelle importance. En conclusion, si on est loin du monde merveilleux et innocent d'Harry Potter, ce roman tient davantage du roman pour adolescents que du roman pour adultes.

Quant à l'ironie, que de nombreux blogueurs relèvent dans leur critique, présente au début du roman, elle va très vite s'estomper au fil des chapitres.

 

 

Extrait : 

" Fats coinça sa cigarette entre ses lèvres pour palper son costume sous toutes les coutures, même s'il savait pertinemment que l'enveloppe se trouvait dans la poche intérieure de sa veste. "Là !" Il la sortit et l'ouvrit pour montrer à Andrew ce qu'elle contenait : des petites boules brunâtres, pas plus grandes que des grains de poivre, dans un mélange poudreux de tiges et de feuilles desséchées. Sinsemilia.

- C'est quoi ?

- Des racines et des tiges de marijuana tout ce qu'il y a de plus commun, dit Fats, spécialement préparées pour le plus grand plaisir de tes poumons !"

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 09:21

41cdiGE7z2L._SL500_AA300_.jpgCe livre raconte la rencontre entre deux êtres fragilisés par la mort d'un enfant, un frère plus jeune retrouvé dans la neige et une amie d'enfance, renversée par une automobile. Deux enfants qui hanteront pendant des années la vie de Bruno et de Hannah jusqu'à la rencontre de l'autre. Cette rencontre qui devient la clef du deuil, enfin.

Un livre tout en délicatesse et poésie qui traite avec émotion et sensibilité de l'absence causée par la mort. Toutefois l'histoire manque parfois de dynamisme et on a souvent l'impression que l'auteur tourne en rond sans parvenir à peindre toute la force des sentiments.

De plus, l'abondance des métaphores qui contribuent à la richesse du style et à la poésie de l'histoire devient vite lassante, semble parfois inutile et gratuite et finit même par nuire à l'histoire en  faisant passer celle-ci au second plan.

 

En conclusion, ce livre qui s'annonçait comme un coup de coeur à la lecture des premières pages devient vite une sorte de logorrhée où foissonnent les effets stylistiques et où les émotions ne sont dépeintes qu'en surface.

 

Extrait :

"J'aime marcher. Spécialement lorsque je n'ai rien à porter (ce qui arrive rarement). En rentrant à l'hôtel je vois que la pluie commence à tomber, d'abord faiblement, puis de plus en plus fort, des gouttes à moitié gelées. Dans la rue qui mène au Château Frontenac, je m'arrête. La chaussée est luisante et glissante. On y lit un reflet imprécis du monde, c'est beau.

Mon vieux professeur de géographie nous a un jour dit que la musique, les peintures, les sculptures et les livres du monde entier étaient des miroirs dans lesquels nous pouvions distinguer des variantes de nous-mêmes."

 

 

 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 17:59

téléchargementRésumé : 

Au début du XXe siècle, des centaines de japonaises, malheureuses dans leur pays, partent aux Etats-Unis pour se marier. Leur mari, elles ne l'ont vu qu'en photo, une photo qui ne les quittera pas. Les Etats-Unis sont pour elles l'espoir de vivre plus heureuses, de devenir une femme riche et aimée. Or leur future vie ne s'annonce guère plus réjouissante que celle qui les attendait au Japon, elles épousent un mari qu'elles n'aiment pas, travaillent durement dans les champs et dans le meilleur des cas sont employées dans une riche demeure américaine. 

Ce livre, écrit à la première personne du pluriel dresse chapitre après chapitre la vie de ces femmes japonaises de la nuit de noce à la déportation japonaise qui a eu lieu aux Etats-Unis durant la seconde guerre mondiale.

 

Mon avis :

Un énorme coup de coeur tant pour la peinture des sentiments et  le témoignage bouleversant d'une population souvent oubliée que pour l'écriture atypique qui, grâce à l'emploi de la première personne du pluriel, devient un livre choral où les voix ne cessent de se mêler.

 

Extrait :

"Sur le bateau, la première chose que nous avons faite [...] c'est de comparer les portraits de nos fiancés. C'étaient de beaux jeunes gens aux yeux sombres, à la chevelure touffue, à la peau lisse et sans défaut. Au menton affirmé. Au nez haut et droit. A la posture impeccable. Ils ressemblaient à nos frères, à nos pères restés là-bas, mais en mieux habillés, avec leurs redingotes grises et leurs élégants costumes trois-pièces à l'occidentale. [...] Tous avaient promis de nous attendre à San Francisco, à notre arrivée au port.

 

Sur le bateau, nous nous interrogions souvent : nous plairaient-ils? Les aimerions-nous ? Les reconnaîtrions-nous d'après leur portrait quand nous les verrions sur le quai?"

 

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 19:28

Le principe est simple, il s'agit de lire au minimum 1% des livres parus pour la rentrée littéraire 2012, soit 7 livres avant le 31 juillet 2013.

Plus d'expliciations ici : http://delivrer-des-livres.fr/challenge-1-rentree-litteraire-2012/

 

Mes projets de lecture : 

Certaines n'avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka

L'amour commence en hiver, Simon Van Booy

La vérité sur l'affaire Harry Québert, Joël Dicker

Une place à prendre, J. k. Rowling

Ce que savait Jennie, Gérard Mordillat

La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi, Rachel Joyce

 

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 20:09

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTlQySYegk3ZTMJmILL5cjE5HbWY2yrKyTzH7h4AKpoFWouPpXk9wOeuvre de littérature jeunesse.

 

Résumé :

Etienne, jeune homme de 16 ans, découvre une passion soudaine pour la lecture le jour où ses parents se séparent et où, victime d'insomnie, il se met à lire la nouvelle A perfect Day for Bananafish de Salinger.

Sa vie de jeune adolescent, sera alors rythmée par ses lectures et marquée par le divorce de ses parents.

 

Mon avis :

Un livre dont le sujet (la découverte de la lecture) était fort attrayant mais dont l'écriture et l'histoire sont décevantes. On se demande parfois l'intérêt de ce qui est raconté et la fin, qui s'annonce comme une chute, semble trop proche des séries télévisées pour adolescents. De plus, le style est parfois très lourd : le narrateur explicite son geste d'écriture en même temps qu'il écrit et d'une manière qui manque souvent de naturel et de finesse. Une grosse déception pour résumer.

 

Extrait :

"Si toutes les grands-mères de petits-enfants qui ne lisent pas, et qui s'en lamentent, se précipitent sur mon livre comme sur un médicament ou sur un vaccin, en espérant les guérir de cette terrible maladie qui tient, si je comprends bien et si je regarde autour de moi, de l'épidémie, je suis bientôt sur les listes des meilleures ventes de toutes les librairies."

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 14:15

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/1/0/9782013224017.jpgUne nouvelle sous forme d'échange épistolaire entre Max et Martin, deux associés mais également deux amis possédant un magasin d'art en Californie qui se voient séparés lorsque l'un d'eux, Martin, rentre vivre en Allemagne.

L'échange de lettres commence en 1932 alors que le nazisme émerge en Allemagne, nous suivrons grâce aux témoignages de Martin la montée au pouvoir d'Hitler, annoncé comme un "Guide" , un sauveur alors que l'Allemagne connaît depuis la fin de la première guerre mondiale, la pauvreté et la misère.

Martin va progressivement s'enrôler dans l'armée allemande et devenir un nazi, or, ce qu'on apprend rapidement dans les lettres de Max est que ce dernier est juif.

Que deviendra alors la solide et sincère amitié entre Max et Martin ?

 

Une nouvelle-témoignage qui permet de confronter les points de vue : celui d'un juif exilé aux Etats-Unis et celui d'un militant nazi vivant de près la misère d'une Allemagne fragilisée qui devient une proie facile pour la propagande.

La chute est attendue mais bien préparée par l'auteur.

 

Extrait :

"Franchement, Max, je crois qu'à nombre d'égards Hitler est bon pour l'Allemagne, mais je n'en suis pas sûr. Maintenant, c'est lui qui, de fait, est le chef du gouvernement. Je doute que Hindenburg lui-même puisse le déloger du fait qu'on l'a obligé à le placer au pouvoir. L'homme électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d'un fanatique. Mais je m'interroge : est-il complètement sain d'esprit ? Ses escouades en chemises brunes sont issues de la populace. Elles pillent, et elles ont commencé à persécuter les juifs. Mais il s'agit peut-être là que d'incidents mineurs : la petite écume trouble qui se forme en surface quand bout le chaudron d'un grand mouvement."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 10:01

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/1/8/6/9782709636681.jpgRésumé :

Henry, jeune homme plutôt maigrichon et solitaire mais ayant un don pour le baseball, rejoint l'équipe du Westish College. Mike Schwartz, un deuxième année décide de le prendre sous son aile et de le faire progresser jusqu'à ce qu'Henry devienne une star du baseball. Henry devient alors l'icone de l'université, l'espoir pour l'équipe de baseball de réussir, enfin. Mais tout bascule le jour où, lors d'un match, il manque un lancer.

En plus du sien, son échec bouleversera le destin de quatre autres personnages : celui du président de l'université qui connaîtra un amour interdit, celui de Mike, dont l'avenir sera remis en cause, celui de Pella, jeune femme venue se réfugier à Westish College suite à un mariage raté et celui d'Owen, le collocataire d'Henry qui verra sa vie personnelle prendre un nouveau départ.

 

Mon avis :

Un premier roman époustouflant qui traite avec finesse et émotions des relations humaines - relations paternelles, amoureuses et surtout amicales. Un livre que l'on dévore et qu'on ne voudrait jamais terminer. 

 

Ce livre n'est pas sans rappeler  Moi, Charlotte Simons de Tom Wolfe : un roman-documentaire sur la vie estudiantine des campus américains.

 

Autres avis :

" Des premiers romans aussi aboutis et envoûtants sont des perles rares." J. Franzen

" Ce livre a tout de suite trouvé sa place au panthéon des classiques." The New York Times

 

Extrait :

p.69 : "Henry n'avait jamais été aussi heureux. Etre en première année avait été une aventure, une joie, et finalement une réussite, mais cela avait été éprouvant aussi, une lutte constante, qui avait réclamé adaptation et persévérance. Mais à présent, il était intégré. Les jours se succédaient, suivant le même programme : le réveil à la même heure, les repas, les entraînements, le travail, et le SuperBoost à intervalles réguliers. Et c'était cette répétition, métronomique, qui donnait un sens à sa vie. [...] Petit à petit, Henry devenait un joueur de baseball."

 

 

 

 

 

 

 

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